Dernières actualités avec #gouvernement français


La Presse
17-07-2025
- Business
- La Presse
Les Français sont-ils trop souvent en congé ?
Pour éviter « l'écrasement par la dette », le gouvernement français propose de retrancher deux jours fériés pour augmenter la productivité du pays. L'heure de l'austérité budgétaire a sonné en France. « Nous sommes à un moment critique de notre histoire », a déclaré mardi le premier ministre François Bayrou. Menacé par « l'écrasement par la dette » – qui serait la troisième en importance de la zone euro, derrière la Grèce et l'Italie –, le gouvernement propose de geler les dépenses de l'État… et de supprimer deux jours fériés. Il faut augmenter la productivité, a déclaré le premier ministre, et cette abolition pourrait rapporter « plusieurs milliards d'euros au budget de l'État ». Dans sa ligne de mire, deux congés du printemps : le lundi de Pâques et le 8 mai (fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe). Le mois de mai est « devenu un véritable gruyère », a dit M. Bayrou, puisque quatre autres congés surviennent durant cette période : le Vendredi saint, la fête du Travail (1er mai), l'Ascension (29 mai) et la Pentecôte (9 juin). En abolissant deux fériés, la France rejoindrait l'Allemagne au bas du classement européen avec neuf jours fériés. Le Québec, quant à lui, ne compte que huit journées fériées, chômées et payées : Noël et le jour de l'An (décembre et janvier), le Vendredi saint ou le lundi de Pâques (au choix de l'employeur), la Journée nationale des patriotes (fin mai), la fête nationale (24 juin), la fête du Canada (1er juillet), la fête du Travail (septembre) et l'Action de grâce (octobre). Le jour du Souvenir (11 novembre) et la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation (30 septembre) sont fériés ailleurs au Canada, mais pas au Québec.


Le HuffPost France
14-07-2025
- Business
- Le HuffPost France
Avant le budget de François Bayrou, le FMI fait ses recommandations
ÉCONOMIE - À bon entendeur... Le Fonds monétaire international (FMI) a jugé ce lundi 14 juillet « adéquat l'ajustement budgétaire à moyen terme envisagé » par le gouvernement français pour tenter de contrôler le déficit public de la France, qui a dérapé en 2024. Dans un rapport annuel que l'institution de Washington rend public pour presque chacun de ses pays membres, elle rappelle que « malgré les efforts pour contrôler les dépenses, l'orientation budgétaire a de nouveau été expansionniste en 2024 »: le déficit de la France s'était porté à 5,8 % du PIB, bien plus que les 4,4 % initialement anticipés. Le gouvernement français a depuis indiqué à de nombreuses reprises vouloir dégager des économies pour ramener le déficit public sous les 3 % du PIB à l'horizon 2029, sans dévoiler pour l'heure de pistes d'économies concrètes pour 2026. Ce que le Premier ministre François Bayrou devrait le faire ce mardi 15 juillet. « Assainissement budgétaire » Un projet dont le FMI soutient le principe : il souligne « le besoin urgent de renforcer les finances publiques » françaises et « de poursuivre les réformes structurelles ». « L'ajustement budgétaire à moyen terme envisagé par les autorités est adéquat pour renforcer les finances publiques et doit être soutenu par (...) un ensemble de mesures crédibles et bien conçues », écrit-il. Pour le FMI, la « priorité » de cet « assainissement budgétaire » devra être « la rationalisation des dépenses courantes » aussi bien de « l'administration » que de la « Sécurité sociale ». L'institution reconnaît que les « compromis » sont « difficiles dans le contexte national et international », une référence notamment à l'absence de majorité absolue pour la coalition gouvernementale à l'Assemblée nationale. Parmi les possibles pistes d'économies qui pourraient être dévoilées mardi figure celle de « l'année blanche », un gel en 2026 des dépenses et de pensions de retraite au niveau de 2025, sans revalorisation liée à l'inflation. Pour le FMI, « l'économie française a fait preuve de résilience » en 2024 face à la « forte incertitude ». Le Fonds a salué « la désinflation qui progresse bien » - l'inflation s'est portée à 1 % en juin contre 2,5 % en juin 2024 - et un « marché du travail qui reste robuste, » avec un nombre de demandeurs d'emploi en baisse au premier trimestre 2025.


Le Figaro
14-07-2025
- Business
- Le Figaro
France : le FMI juge «adéquat» l'ajustement budgétaire envisagé
Le Fonds monétaire international (FMI) a jugé lundi «adéquat l'ajustement budgétaire à moyen terme envisagé» par le gouvernement français pour tenter de contrôler le déficit public de la France, qui a dérapé en 2024. Dans un rapport annuel que l'institution de Washington rend public pour presque chacun de ses pays membres, elle rappelle que «malgré les efforts pour contrôler les dépenses, l'orientation budgétaire a de nouveau été expansionniste en 2024» : le déficit de la France s'était porté à 5,8% du PIB, bien plus que les 4,4% initialement anticipés. Le gouvernement français a depuis indiqué à de nombreuses reprises vouloir dégager des économies pour ramener le déficit public sous les 3% du PIB à l'horizon 2029, sans dévoiler pour l'heure de pistes d'économies concrètes pour 2026. Le Premier ministre François Bayrou devrait le faire mardi. Un projet dont le FMI soutient le principe : il souligne «le besoin urgent de renforcer les finances publiques» françaises et «de poursuivre les réformes structurelles». «L'ajustement budgétaire à moyen terme envisagé par les autorités est adéquat pour renforcer les finances publiques et doit être soutenu par (...) un ensemble de mesures crédibles et bien conçues», écrit-il. Pour le FMI, la «priorité» de cet «assainissement budgétaire» devra être «la rationalisation des dépenses courantes» aussi bien de «l'administration» que de la «Sécurité sociale». L'institution reconnaît que les «compromis» sont «difficiles dans le contexte national et international», une référence notamment à l'absence de majorité absolue pour la coalition gouvernementale à l'Assemblée nationale. Publicité Parmi les possibles pistes d'économies qui pourraient être dévoilées mardi figure celle de «l'année blanche», un gel en 2026 des dépenses et de pensions de retraite au niveau de 2025, sans revalorisation liée à l'inflation. Pour le FMI, «l'économie française a fait preuve de résilience» en 2024 face à la «forte incertitude». Le Fonds a salué «la désinflation qui progresse bien» - l'inflation s'est portée à 1% en juin contre 2,5% en juin 2024 - et un «marché du travail qui reste robuste,» avec un nombre de demandeurs d'emploi en baisse au premier trimestre 2025.